23 novembre 2007

L'incendie dans l'église Saint Michel est bien d'origine criminelle

L'entrée de la chapelle est interdite par des bandeaux
posés par les sapeurs pompiers


L'intérieur de la chapelle après l'incendie


L'incendie de la chapelle de l'église Saint Michel est bien d'origine criminelle. C'est ce que suggère un article de la voix du Nord. "Selon des témoignages, dit le journal, deux jeunes auraient été aperçus en train de fuir l'église". En me rendant à nouveau sur les lieux ce matin, J'ai rencontré le prètre de l'église à qui j'ai demandé ce qui s'était produit . Celui-ci m'a déclaré qu' «on a mis le feu à l'église», confirmant ainsi la nature intentionnelle de l'acte. Il m'a aussi confirmé que la police allait mener l'enquête.

L'accès de la chapelle, où les fidèles se réunissaient tous les soirs pour prier, est désormais interdit par des bandes en plastiques installées par les sapeurs pompiers. Le lieu de culte, où règne une forte odeur de brûlé, offre un spectacle de désolation. Son sol est jonché d'une boue où se mêlent cendres et débris calcinés. Ses murs sont noircis par les fumées de l'incendie. La chapelle est désormais inutilisable.

Apparemment, cet incendie pourrait être lié aux manifestations de la journée. Au même moment, des échauffourées éclataient aux abords de la place Philippe le Bon, où est située l'église. Des manifestants d'extrême gauche provoquaient à plusieurs reprises les CRS et entamaient une partie de cache cache avec eux. Ces heurts étaient suffisamment violents pour que la patronne du Bar le Matignon, à l'angle de la place et de la rue Nicolas Leblanc, décide de rentrer sa terrasse.

Les manifestants d'extrême gauche, qui se trouvaient également au niveau de la place Sébastopol et de la rue des Postes, avaient manifestement l'intention de saccager une fois de plus la permanence de l'UMP, située rue Solférino. On se souvient que lors des manifestations anti-CPE, le quartier était resté plusieurs jours en état de siège. Les vitrines de la permanence de l'UMP avaient été systématiquement défoncées par des casseurs. L'église pourrait donc avoir été un "lot de consolation".

Quoi qu'il en soit, le quartier a fait une fois de plus les frais du climat d'insécurité ordinaire et de violence politique qui s'est installé à Lille et dans la région. Depuis plusieurs années en effet, les militants d'extrême gauche multiplient en toute impunité les agressions contre les personnes ou contre des bâtiments sans être inquiétés par la justice. Que l'incendie soit le fait de "jeunes" désoeuvrés ou de "jeunes" militants, une fois encore, ces violences se sont manifestées dans notre rue.

Bruno

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Pour les personnes qui le souhaiteraient, les photos libres de droits de l'incendie de la chapelle sont sur le compte flickr de l'association.

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