28 mars 2007

La lettre du président (mars 2007)

Calme plat apparent depuis notre réunion du 16 Février avec les représentants de la mairie, des associations et de l’abej, mais pas de changement significatif.

L’effet sur le quartier des enfants de don quichotte s’est fait un peu sentir. Un certain nombre de sans abri se sont repliés vers cette structure temporaire autour du parvis St Maurice. Tout ceci est cependant provisoire, et montre bien que rien n’est résolu.

Malheureusement, force est de constater :

Que la propreté de la ville et du quartier ne se sont pas améliorés. (Attendons le tri sélectif et ses effets, si toutefois l’indiscipline de nos concitoyens n’est pas trop importante).

Que sont inchangés les problèmes de stationnement et de circulation avec , en plus, un certain isolement du quartier par suite de la suppression du passage par Solférino-Sébasto des Bus 12 et 14.

Que surtout nos propositions, en particulier celle proposant l’implantation de sanisettes gratuites fléchées, n’ont pas été retenues. Il semble que l’on préfère laisser les citoyens uriner sur les murs et faire librement leurs besoins dans la rue.

Nos concitoyens nous ont alerté sur l’augmentation des actes d’incivilité et des atteintes à la sécurité dans notre quartier : Viol dans le parking d’une résidence rue Nicolas Leblanc (vdn 17 mars), Rixe sévère sur un trottoir rue Solférino(vdn 20 mars). Rappelons une nouvelle fois, malgré l’avis opposé de la municipalité, notre souhait de voir implanté dans certaines zones sensibles une vidéosurveillance dont l’efficacité a par ailleurs été démontrée.

Nous avons également souhaité une action plus efficace à la fois préventive et sans doute plus répressive, contre l’alcoolisme de rue à l’origine bien souvent des violences, des dégradations, de la saleté et du désordre dans cette ville. L’alcoolisme tue autant, sinon plus que le tabagisme ou la route. La violence alcoolique est un fait, et l’alcoolisme de rue que l’on laisse se développer en est une cause principale.

Notre association doit rester mobilisée et vigilante, même si les résultats que nous obtenons lors de nos discussions avec les pouvoirs publics sont modestes, et que ces pouvoirs préfèrent le statu quo, bénéfique sur le plan politique immédiat, à l’action dont le bénéfice est plus évident mais à plus long terme. Merci de poursuivre notre combat, qui est apolitique et qui se réfère toujours à la loi votée par le congrès le 28 Février 2005 :

Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux
de sa santé (art.1)

Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à
l’amélioration de l’environnement (art.2).

Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable
(art.6).

Pour conclure, nous prévoyons notre AG annuelle début mai ; un courrier spécial sera adressé à tous

Terreur à l'ABEJ

Lu ce jour dans Nord Eclair :

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Terreur à l'ABEJ par Didier Specq

l'Abej, c'est cette association bien connue dans l'agglomération qui s'occupe de foyers et de réinsertion. Sauf que certains pensionnaires sont parfois très dangereux.

Le 22 juillet dernier, à 14h35, Hakeem X., 43 ans, entre dans le foyer de l'ABEJ de Lille-Sud et sort un couteau de chasse de son sac. L' homme fonce sur Pascal W., un éducateur, et le larde de coups de couteau. La caméra de surveillance montre des images hallucinantes. L'éducateur, en sang, se réfugie dans un hall d'accueil. "Crève !" hurle Hakeem X., connu pour ses délires mystiques, trés violent et, pour cette raison, déjà écarté du foyer.

Pascal W., son éducateur référent, est pour l'assaillant l'incarnation du "mal". L'éducateur passe à deux doigts de la mort : le poumon droit et la capsule thoracique sont atteints. En termes juridiques, ça s'appelle une tentative d'homicide volontaire? Mais les psychiatres déclarent l'irresponsabilité totale. Non lieu donc.

L'agresseur part à Sarreguemines (Est) dans une unité de malades dangereux.

"Nous n'avons pas fait appel de cette décision, d'autant plus que le préfet nous assurait que le manieur de couteau serait sous bonne garde psychiatrique à l'autre bout de la France" résume Me Blandine Lejeune pour la victime. Or sans avertissement préalable, Pascal W. apprend que Hakeem est soigné à 3 km de son domicile ! Et sortira fatalement... Protestation de la victime et de son avocat, inquiètudes du personnel, prise de contact de l'ABEJ avec le préfet.

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N'oublions pas les voisins de l'ABEJ !